Adèle Haenel a affiché son soutien à la grève contre la réforme des retraites en marge d’un "meeting féministe et antiraciste", organisé par le collectif Du Pain & Des Roses, le lundi 20 février, dans un amphithéâtre de l’université Paris 8.
Adèle Haenel est très impliquée dans le mouvement #MeToo. La comédienne a notamment déjà révélé avoir été victime du réalisateur Christophe Ruggia. L’actrice du film ’Portrait d’une jeune fille en feu’ a, par ailleurs, pointé du doigt l’impact de la réforme des retraites sur les femmes.
Dans des propos rapportés par Le Figaro, l’actrice s’est lâchée : "aujourd’hui le gouvernement commence à agiter le fait que cette réforme est féministe, c’est d’autant plus inquiétant que ce gouvernement est en soi composé de violeurs, ce qui est déjà mauvais signe". La star a ensuite insisté : "on dirait même que c’est un critère de sélection".
Pour elle, le projet c’est de "précariser les plus précaires et donc les femmes, c’est carrément le monde à l’envers".
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Applaudie par les quelque 350 personnes qui étaient dans le public, Adèle Haenel a appelé à "reprendre en main la grève" et faire en sorte "d’imposer le rapport de force, on n’est pas en train de dialoguer, on est en train d’exiger quelque chose".
En guise de conclusion, la comédienne de 34 ans, ouvertement lesbienne,a appelé à "renverser le capitalisme". Selon celle qui a reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle en février 2014, pour le film ’Suzanne’ : "on n’est pas contre leur monde de merde, on est déjà en train d’en inviter un autre en fait (...)". Elle a estimé qu’on a plein d’idées sur ce que "devrait être un monde postcapitaliste, c’est-à-dire communiste".
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