Tony Buzbee, avocat représentant certaines victimes présumées de Sean ’Diddy’ Combs, expose l’étendue de l’affaire dans une interview pour le magazine ’Elle’. Il critique également le silence complice et les mécanismes de protection dans l’industrie du divertissement.
Le redoutable et redouté Tony Buzbee, représentant des victimes présumées de P. Diddy, estime que les agressions pourraient concerner jusqu’à 500 personnes. Depuis l’ouverture d’une ligne téléphonique par son cabinet, environ 15 000 appels ont été reçus. L’équipe de Buzbee, forte de 100 collaborateurs, examine chaque récit pour vérifier sa crédibilité avant de constituer des dossiers. À ce jour, une vingtaine de plaintes ont été déposées, et plus d’une centaine devraient suivre. Les récits évoquent souvent des fêtes où des substances auraient été administrées, entraînant des abus. Certaines agressions auraient aussi eu lieu dans un studio ou un magasin. "Lorsqu’une personne nous appelle et nous raconte une histoire déchirante, notre première réaction est de demander où sont les preuves", souligne l’avocat au magazine ’Elle’, relaie Le Point.
> À lire aussi : Affaire P. Diddy : libération conditionnelle rejetée
Tony Buzbee dénonce le silence qui règne dans l’industrie du showbiz, où des personnalités influentes s’entourent de collaborateurs dépendant de leur succès pour leur propre survie financière. Ces "facilitateurs" jouent un rôle clé dans le maintien de ce système sur plusieurs années. Jusqu’à présent, aucune autre célébrité n’a été impliquée dans les plaintes déposées, mais certaines figures proches de P. Diddy pourraient être appelées comme témoins. "Il y aura beaucoup de témoins. Je suis curieux de découvrir celles et ceux qui seront appelés à la barre par le bureau du procureur au cours du procès criminel", confie-t-il.
> Toute l’actu people sur LINFO.re