Stephanie Scarbrough/AP/SIPA
Depuis novembre 2023, neuf plaintes ont été déposées contre lui, l’accusant notamment de viol, d’agression sexuelle, de violences physiques, et de trafic sexuel.
Lundi dernier, Sean Combs, mieux connu sous le pseudonyme de P. Diddy, a été interpellé par la police de New York à Manhattan. Le parquet fédéral de Manhattan a dévoilé un acte d’accusation de 14 pages qui détaille les charges portées contre le rappeur. Le document révèle que l’artiste américain de 54 ans aurait exploité son empire commercial pour commettre divers crimes, allant de l’exploitation sexuelle à la corruption. Il est également accusé d’avoir exercé des violences physiques et psychologiques sur plusieurs victimes, y compris des employés et des témoins de ses agissements. L’acte d’accusation mentionne que Combs aurait menacé ses victimes avec des armes à feu et corrompu des personnes pour couvrir ses actions. Par ailleurs, il est accusé d’avoir organisé des "Freak Offs", des événements durant lesquels il aurait forcé des personnes à participer à des actes sexuels qu’il dirigeait et filmait.
Parmi les accusations les plus médiatisées figure celle de Cassandra Ventura, alias Cassie, ancienne compagne du rappeur. Elle l’accuse de viols répétés et de violences physiques, des abus ayant commencé lorsqu’elle avait 19 ans. Cette plainte a été retirée après un accord amiable. Cependant, d’autres personnes se sont manifestées. Plusieurs victimes, dont certaines anonymes, accusent P. Diddy d’agressions qui remontent aux années 1990. Le producteur Lil Rod l’accuse également d’attouchements non sollicités et d’agressions sexuelles durant l’enregistrement de son dernier album en 2023. Par ailleurs, d’anciens collaborateurs rapportent des comportements similaires, allant du harcèlement au trafic sexuel.
L’avocat de Combs, Me Marc Agnifilo, a fermement démenti les accusations. Il affirme que son client est innocent. Par ailleurs, plusieurs propriétés du rappeur ont été perquisitionnées en mars dans le cadre d’une enquête fédérale. Sean Combs se défend en dénonçant une "chasse aux sorcières."
Source : Leparisien.fr
