Le Saint-Pierrois a finalement signé pour l’OM. Il intègre l’équipe phocéenne jusqu’en 2012. Son transfert a été facturé 2,5 millions d’euros. L’ex Lorientais a été courtisé par plusieurs équipes ces derniers mois. Il devait aller à l’origine à Nancy, puis le RC Lens lui avait fait une proposition…
« On ne m’a rien promis », le joueur compte tout simplement donné le meilleur de lui-même. En signant pour l’OM, le Réunionnais joue la transparence : Pas question d’une quelconque pression ou autre promesse. C’est un simple choix du cœur. Fabrice Abriel s’est engagé lundi pour trois saisons avec Marseille. Impatient de redécouvrir un club de ce standing européen, l’ancien milieu lorientais espère y faire une bonne percée.
-Fabrice, vous êtes marseillais depuis quelques heures. Ça vous fait quoi ?

C’est très, très bien (rire). On ne va pas dire que c’est un rêve mais c’est une très belle chose. Je suis heureux de ce dénouement.
-Quelle était l’ambiance lors de votre premier entraînement, dès ce lundi, au sein d’un effectif complètement remodelé ?

On est passé très vite au travail. Ça s’est bien passée, toute l’équipe était concentrée. Les spectateurs m’ont très bien accueilli et m’ont adressé des messages de gentillesse.
-Comment se sont passés les contacts avec l’OM ?

J’ai discuté avec pas mal de gens au club. J’étais dans une short list avec plusieurs joueurs en concurrence, comme on en a l’habitude dans les grands clubs. Il fallait être patient. C’était plus avancé avec Lens et d’autres clubs mais ça s’est décanté plus rapidement avec Marseille. J’avais vraiment envie de trouver un club de ce standing.
Avez-vous l’ambition d’être titulaire et à quel poste ?

Comme à Lorient, je vais jouer partout (rire). Didier Deschamps a été très clair. On aura besoin de tout le monde et il faudra une forte concurrence parce qu’on sera attendu par les 19 autres clubs. Il faut de la qualité à l’entraînement et que tout le monde pense pouvoir jouer. On ne m’a rien promis. Je viens pour m’étalonner au côté de joueurs de classe mondiale.
-Avez-vous peur que votre identité parisienne vous desserve un peu ?

La question st légitime mais je ne suis pas accroché au Paris Saint-Germain (où il a été formé). J’ai joué en Picardie (Amiens) et en Bretagne (Guingamp et Lorient). Je suis un voyageur et je suis là pour jouer au football.
-Craignez-vous que la cohésion soit difficile à trouver avec autant d’arrivées ?

Il y a beaucoup d’attentes sur les arrivants et ça donnera un élan positif. On a un déficit d’expérience collective par rapport Lyon ou Bordeaux, c’est certain. Mais les joueurs ont aussi été recrutés pour leurs qualités humaines et leur envie d’avancer collectivement. C’est ce qui sera le moteur essentiel cette saison.
Source : rmc.fr