L’ancien mannequin américain Nikki Dubose raconte dans son livre ’L’Enfer du mannequinat’ (Editions du Rocher), les coulisses glaçantes de ce milieu.
Nikki Dubose, 32 ans, était à Paris pour présenter son livre ’L’Enfer du mannequinat’, alors que la Fashion Week venait de s’ouvrir. "Quand j’étais mannequin ici, c’était horrible. J’ai des amies qui y participent mais pour moi, ce n’est rien. Je préfère aller manger un burger, je m’en moque", ironise-t-elle lors d’une interview avec LCI.
Dans son ouvrage, la jeune femme raconte sa douloureuse expérience dans ce milieu : abus sexuels, boulimie, anorexie etc … "Ecrire a été très thérapeutique pour moi, ça a été difficile", explique-t-elle en ajoutant que se remémorer ces souvenirs, essayer de se rappeler ce qui lui était arrivé, en parallèle d’un travail avec un psychologue et un psychiatre, l’a aidée à soigner des parties d’elle qu’elle ne soupçonnait pas.
Aujourd’hui bien dans sa peau, la jolie brune suit des études de psychologie et a entamé l’écriture d’un deuxième livre, mi-fiction mi-essai sur la psychologie criminelle. "Je suis reconnaissante, contente d’avoir pu guérir. Je suis pleine d’espoir. J’ai traversé tellement d’épreuves, je suis heureuse", assure Nikki Dubose, en ajoutant : "c’est tout ce que je veux, je n’ai pas besoin de beaucoup".
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A la question comment explique-t-elle que si peu de mannequins témoignent de ce genre de choses ? Nikki Dubose répond en premier lieu : "d’abord, ça n’arrive pas à tout le monde. Je n’étais pas forte mentalement, j’avais des troubles de la santé mentale depuis l’enfance".
Celle qui était mannequin dans sa vingtaine avoue savoir par sa propre expérience que, dans le mannequinat, "vous voulez toujours aller plus haut. Cela devient votre identité en quelque sorte". Elle estime que malgré le mouvement #MeToo, beaucoup n’ont pas le courage de tout déballer "parce qu’ils ne savent pas s’ils auront d’autres contrats par la suite".
L’interview par LCI :