Dans un entretien accordé à la presse américaine, Gérard Depardieu n’a pas mâché ses mots en affirmant que c’est la justice française qui a tué son fils Guillaume. Il fait notamment référence à une juge de Versailles.
Chez The Daily Beast, dans des propos repris par Le Huffington Post, ’Gégé’ se lâche : "je pense que la justice américaine est meilleure que la justice française". L’acteur s’en prend aussi personnellement à une juge qui a condamné son fils Guillaume Depardieu à de la prison en 1988."Ils ont tué mon fils pour deux grammes d’héroïne. Il y avait une vieille juge en colère qui lui en voulait. Elle était de Versailles et avait décidé de se faire un Depardieu", a continué l’acteur.
Gérard Depardieu estime que la condamnation de son fils - alors qu’il n’avait que 17 ans pour usage, importation et trafic d’héroïne pour laquelle il a passé trois ans en prison - était d’ordre personnelle. "Elle m’a eu au travers de mon fils et si elle avait pu, c’est à moi qu’elle aurait passé les menottes", accuse le géant du cinéma français.
Pour rappel, condamné en 2003 pour avoir utilisé une arme à feu après une dispute avec un fan, puis en 2008 pour conduite en état d’ivresse, le fils Depardieu a rendu l’âme la même année. Il est mort des suites d’une pneumonie et après avoir été infecté par un staphylocoque doré. La vie de Guillaume n’a pas été facile. C’était un écorché vif. Victime d’un accident de moto en 1995, le jeune homme a passé un an entier à l’hôpital et a subi 18 opérations chirurgicales. En 2003, très souffrant, il se fait amputer la jambe droite.
Son père, lui, explique : "j’ai survécu à tout cela (…) Et parce que je survivais, j’étais complètement délivré, j’ai toujours été libre".