Edouard Philippe - Eric DESSONS/JDD/SIPA
Le Premier ministre Edouard Philippe qui dévoile son livre ’Des hommes qui lisent’ raconte comment son père, diabétique, est décédé …
A l’occasion de la sortie de son livre ’Des hommes qui lisent’, le Premier ministre Edouard Philippe a accordé une interview au Journal du Dimanche. Dans cet entretien, le principal intéressé évoque notamment son père.
"Mon père et moi, nous avions des différences de caractère qui rendaient parfois nos rapports difficiles. Mais j’ai hérité de mon père son amour des livres et sa liberté intellectuelle", explique-t-il en premier lieu. L’homme confie ensuite qu’il avait un don pour l’éducation, et qu’il pensait que chacun, en se posant, en lisant, en réfléchissant, pouvait s’élever ... "il a transmis l’amour de la lecture à ses enfants, car il était persuadé qu’ainsi il mettait ses enfants en position d’être des gens bien".
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Son père qui était diabétique, a décidé, à un moment, d’arrêter les traitements. A la question s’il est pour qu’on puisse choisir sa propre mort, Edouard Philippe répond qu’il s’agit d’une question d’une infinie complexité. Il ne veut pas se prononcer pas sur la nécessité ou non d’une loi.
"Je reconnais avoir des hésitations alors que l’époque veut que l’on ait une vision tranchée et immédiate sur tout", confesse le politicien. Il dit actuellement réfléchir à ces sujets-là, sans avoir arrêté une position définitive qui lui permette de résoudre ses interrogations.
Son père a accepté qu’on lui coupe le doigt de pied, le pied, puis la jambe, car la gangrène s’installait et il a arrêté ses dialyses. "Il a affronté la mort avec angoisse et courage vis-à-vis de ses proches et vis-à-vis de lui-même", dépeint le Premier ministre.
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