L’humoriste Jamel Debbouze fait de son mieux pour faire du festival "Marrakech du rire" une réussite. En France, l’événement est suivi par 4,2 millions de téléspectateurs à chaque édition.
Jamel Debbouze, âgé de 42 ans, est l’un des plus grands humoristes contemporains français. D’origine marocaine, il a fait du festival "Marrakech du rire" son cheval de bataille. Celui qui dirige l’événement depuis six ans a livré une interview exclusive au Parisien, ce mercredi 12 juillet, le jour de diffusion de la 7e édition à la télévision.
Selon Jamel Debbouze, le "Marrakech du rire", c’est surtout du travail. L’homme est investi comme un réalisateur ou un producteur, qui se penche sur les textes, les costumes ou le casting. "Sur place, les journées sont denses, entre l’écriture avec les auteurs et les répétitions au palais El Badi", raconte-t-il.
Le "Marrakech du rire" coûte trois millions d’euros hors billets d’avions, chambres d’hôtel et taxis, qui sont offerts par les partenaires, révèle Jamel Debbouze. L’humoriste met lui-même sur la table 200 000 euros de sa poche à chaque édition, mais il ajoute qu’il préfère investir dans un tel projet que "dans un restaurant". "Je ne vais pas crever avec", plaisante-t-il.
Pour Jamel Debbouze, la plus grande réussite du" Marrakech du rire" est d’avoir fait modestement "un pont entre la France et l’Afrique". En effet, l’événement rassemble un public cosmopolite et 70 millions de téléspectateurs via TV5 Monde. "Je peux rassembler par le rire", explique-t-il.
L’humoriste est conscient d’être toujours un représentant de la banlieue et des "rebeus", mais cela ne l’incommode pas. Il défend également des causes comme le mariage mixte ou celui des personnes handicapées. Celui qui a appelé son fils Léon Debbouze révèle avoir été la cible des critiques de la communauté maghrébine. "Mais c’est le truc le plus fort que j’aie fait politiquement. Je suis français !", résume-t-il.
Lire l’intégralité de l’interview de Jamel Debbouze sur le site du Parisien.