Yannick Noah, ancienne star du tennis devenue chanteur, contestait devant la justice un redressement fiscal de plus d’un million d’euros. Il a été débouté après que les enquêteurs aient passé au crible ses dépenses sur l’année 1993.
Yannick Noah, tennisman reconverti dans la chanson, a définitivement perdu son duel contre le fisc. Fin mai, il a été député par le Conseil d’Etat après avoir contesté un redressement fiscal dont le montant dépasse le million d’euros et qui porte sur l’année 1993. L’affaire avait été révélée par Le Canard Enchaîné.
L’ancien sportif avait déclaré être résident en Suisse entre 1988 et 1993, mais un examen approfondi de ses dépenses a démontré qu’il habitait en réalité en France. Cette décision du Conseil d’Etat met fin aux vingt années de procédure engagées par le capitaine de Coupe Davis et de Fed Cup.
En 1993, Yannick Noah séjournait très régulièrement dans sa maison de l’Essonne et avait un appartment à Paris. Il avait affirmé avoir passé 240 jours en Suisse, où il louait un chalet et possédait une clinique de remise en forme depuis son départ à la retraite en 1990.
Yannick Noah a sorti toutes les cartes qu’il avait en main et a multiplié les recours pour contester son redressement fiscal. A deux reprises, il a saisi le Conseil d’Etat pour faire annuler cette dette envers le fisc, mais a échouer. Accusé d’évasion fiscale en 2012, le chanteur avait même plaidé l’optimisation fiscale devant le Sénat aux côtés de son ancien coéquipier Guy Forget.
Yannick Noah a cependant pu abaisser le montant de son ardoise à 661 475 euros, une somme qu’il a déjà réglée. Le fisc a également déduit les pensions alimentaires versées à son ex-femme Cecilia Rhode. L’ancienne gloire du tennis français a aussi échappé aux pénalités, qui peuvent atteindre 40%, infligées aux contribuables dont la mauvaise foi est prouvée.
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