L’acteur Roger Moore, qui a incarné James Bond 007 pendant douze ans dans sept volets de la saga, s’est éteint mardi 23 mai à l’âge de 89 ans. Sa carrière a connu quatre étapes majeures.
Roger Moore a incarné James Bond pendant douze ans et sept films de la saga. Il a égalé le record de son prédécesseur Sean Connery. Le monde du cinéma regrette la disparition d’un comédien de légende à l’âge de 89 ans, survenue le 23 mai en Suisse. Il s’agit de l’un des acteurs les plus emblématiques des années 1970. "C’est avec le cœur lourd que nous devons partager la terrible nouvelle que notre père bien-aimé, Sir Roger Moore, est décédé aujourd’hui en Suisse, après un court, mais courageux combat contre un cancer", est-il indiqué dans le communiqué de presse signé de ses trois enfants.
Si Roger Moore avait fait ses débuts à la télévision, notamment dans les séries Ivanhoé, en 1958, et Simon Templar, en 1962, c’est le rôle de James Bond qui le rendra célèbre dans le monde entier. Sa carrière a connu quatre étapes majeures, observe RTL.
Roger Moore avait été pressenti pour jouer le rôle de James Bond dès 1962, mais l’homme était jugé "trop beau" et par ailleurs toujours sous contrat avec la série "Le saint". Il a finalement décroché le sésame après le désistement de Sean Connery. En 1972 commence la saga qu’il jouera pendant douze ans au cours desquels sept films seront tournés.
Roger Moore est considéré comme le plus gentleman de toutes les déclinaisons de l’agent de sa Très Gracieuse Majesté. Son style est l’incarnation de l’élégance et de la bienséance "so british", avec son smoking et sa coiffure impeccable. Il a également joué la version la moins macho du personnage.
Outre l’élégance, Roger Moore a également personnifié l’humour britannique avec une sacré dose de second degré et de burlesque. Son personnage se démarquait aussi de celui de Sean Connery par le fait qu’il ne boit pas de vodka martini, mais du whisky, et ne porte pas de chapeau et ne fume pas de cigarettes, mais des cigares.
A chaque volet, Roger Moore avait affaire à des ennemis de taille. Dans "L’Homme au pistolet d’or", en 1974, il était opposé à Scaramanga, un terrible tueur à gages prêt à tout pour le tuer. Dans "L’espion qui m’aimait", en 1977 et "Moonraker", en 1979, c’était au tour du terrible Requin, un adversaire doté de dents d’acier, puis celui de Zorin, un psychopathe dans "Dangereusement vôtre", en 1985.
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