Elle n’est pas la compagne officielle du président de la République mais bénéficierait, en revanche, de la protection policière habituellement réservée aux Premières dames. Dans un livre L’Elysée Off, des journalistes reviennent sur les conditions de protection de l’actrice Julie Gayet.
Officiellement, Julie Gayet et François Hollande ne sont pas en couple. Mais dans les faits, et même s’ils n’ont jamais confirmé la relation qu’on leur prête depuis plus de deux ans, l’actrice bénéficierait d’une protection rapprochée. L’année dernière, Closer révélait en effet que deux officiers de sécurité étaient mobilisés pour elle.
Dans le livre, l’Elysée Off écrit par Aziz Zemmouri et Stéphanie Marteau, paru vendredi dernier, les conditions de protection de l’actrice se précisent de plus en plus. "La compagne du président dispose d’une protection personnelle, composée de deux équipes tournantes de deux policiers et deux gendarmes", écrivent les deux journalistes. Une protection qui selon les chiffres de la cour des comptes est estimée en 287 000 et 400 000 euros. "Le coût annuel d’un officiel du GSPR est en moyenne de 71 879 euros et peut monter jusqu’à 100 000 euros", soulignent les deux journalistes.
Sur Metronews, Jean-Pierre Diot, vice-président de la Fédération française de protection rapprochée, explique que ce qui coûte le plus cher, dans la protection rapprochée, ce ne sont pas les salaires des agents, mais bien les déplacements. "Dès qu’elle va en tournage, les personnels la suivent. Il faut payer les hôtels, les repas. Organiser les rotations...", souligne-t-il
Une mesure relativement onéreuse, pour celle qui "se veut soucieuse de ne rien ‘coûter à l’Etat’", note encore Closer.