Serge Gainsbourg et Claude François avaient invité le jeune Michel Drucker à une soirée en discothèque. Ce dernier revient d’ailleurs sur cette nuit qu’il a considérée comme un calvaire.
Une nuit en boîte avec Claude François et Serge Gainsbourg
En 51 ans de carrière, Michel Drucker ne manque pas d’anecdotes et autres souvenirs. C’est ainsi qu’au micro de Philippe Vandel, le taulier du PAF s’est remémoré de sa soirée cauchemardesque avec Serge Gainsbourg et Claude François. A l’époque, Michel Drucker était encore un tout jeune journaliste et appréhendait cette virée nocturne. "Enfant, je n’ai jamais mis les pieds en boîte, Mon père me disait qu’on y attrapait des pneumonies. Il me disait : ne vas pas dans des endroits où il y a de la climatisation, tu vas attraper un chaud et froid."
Chez Régine, tout dérape
L’enthousiasme de ses deux compagnons a pourtant fini par avoir raison de la bonne résolution de Michel Drucker. "Ils me disaient : tu verras, y a que des canons", s’est-il souvenu. Je suis arrivé à onze heures, c’était fermé. J’ai téléphoné. J’ai dit : Claude ! C’est quoi ce truc-là ? Il me dit : mais c’est minuit, une boîte de nuit ! Minuit, c’était trop tard pour moi", raconte-t-il dans Tout et son contraire sur France Info. Quand les deux chanteurs sont arrivés, le trio a pris une table et Régine a tout de suite reconnu "le petit jeune de la télé" en la personne de Michel Drucker. "Ils m’ont présenté des filles sublimes qui ne m’ont rien dit, parce que la nuit, on ne voit rien. Des filles qui avaient des jambes de 15 mètres de haut. Les premiers mannequins", se souvient le journaliste.
Le traumatisme de la pneumonie
Après quelques minutes dans la discothèque, l’angoisse commençait à peser chez le jeune journaliste. "À une heure du matin, je comptais les heures qui me restaient à dormir, je me suis dit, je vais me planter", se rappelle Michel Drucker. À cette époque, l’homme au canapé rouge débutait encore dans la télévision et était alors le protégé de Léon Zitrone. Hors de question pour Michel de commettre un impair à l’écran pour une soirée en boîte. "Claude François et Gainsbourg se levaient à midi. Moi à midi, j’avais déjà cinq heures de boulot derrière moi. Je suis donc parti. Je n’avais qu’une seule angoisse : avoir attrapé une pneumonie", relate encore Michel Drucker. Il est sûr qu’il a vraiment dû être traumatisé.
Plus d’actualités sur Michel Drucker.
Voir plus sur Serge Gainsbourg
Voir notre dossier sur les décès de stars