C’est à partir des années 50 qu’Alain Delon se met au cinéma, âgé d’une dizaine d’années. Il découvrira bien vite que ce nouveau monde va bouleverser sa vie.
Alors qu’Alain Delon va souffler ses 80 bougies le 8 novembre prochain, France 3 a consacré un documentaire, qui sera diffusé ce lundi 2 novembre. Intitulé "Alain Delon, cet inconnu", il y est révélé de nombreuses parts d’ombre de cette légende du cinéma français.
Interviewé par TV Mag, Alain Delon confie qu’il a passé son enfance en prison… Mais pas tel que nous l’entendons au premier degré. "Combien sont-ils à savoir que j’ai passé mon enfance en prison ? Du moins dans la cour de la prison de Fresnes, mon père adoptif y était gardien, où je jouais avec d’autres enfants de gardiens. En revoyant ces images, j’ai ressenti de l’émotion. J’étais vraiment secoué... Ça m’a mis la larme à l’œil", a confié l’acteur.
Alain Delon a été un adolescent rebelle. C’est dans cette période d’âge bête qu’il est tombé, accidentellement, dans le cinéma. "Cette évidence, je la dois à Yves Allégret. Je n’ai pas fait comme Belmondo ou Jean Rochefort, quatorze ans de cours ou d’école. Être acteur, c’est un accident. C’est quelqu’un qu’on prend et qu’on met au service du cinéma ; être comédien, c’est un métier qui s’apprend. Burt Lancaster, Jean Gabin sont des accidents au même titre que Tapie. Moi aussi je suis un accident !", a-t-il dit.