Bloqué aux Philippines depuis mercredi, le chanteur de R&B américain Chris Brown est accusé d’escroquerie par une secte chrétienne. Il a juré être innocent.
Alors qu’il s’est produit mardi soir à Manille, le chanteur de R&B américain Chris Brown est retenu aux Philippines depuis mercredi après avoir été accusé d’escroquerie par une secte chrétienne. "Est-ce que quelqu’un peut me dire ce qui se passe ? Je sais pas. Je découvre les titres de presse. C’est quoi ce bordel ?", s’écrie-t-il dans une courte vidéo, qui apparemment, a été supprimée de son compte officiel Instagram. Une fois le concert terminé, Chris Brown devait repartir à bord de son jet privé mais les choses ont pris une nouvelle tournure.
La justice a été saisie par l’influente organisation religieuse conservatrice, Iglesia ni Cristo (Église du Christ) pour l’empêcher de quitter le territoire. La secte évoque des "manœuvres frauduleuses" en affirmant que la vedette de 26 ans n’a pas honoré le concert qu’il devait donner pour ses fidèles le 31 décembre 2014 au Philippine Arena, le plus grand stade couvert du pays, une propriété de la secte. "Nous apprécierions toute aide que vous pouvez nous fournir ... (contre) les producteurs et les talents qui emploient de telles manœuvres frauduleuses pour obtenir de l’argent auprès d’entreprises légitimes dans le pays", a indiqué Glicerio Santos, d’Iglesia ni Cristo, dans une lettre au ministère de la Justice.
Pour expliquer cette absence, l’ex de Rihanna a argumenté qu’il ne pouvait pas s’y produire car à l’époque il avait égaré son passeport. Le ministère de la Justice réclame qu’il prouve ses dires avant d’obtenir l’autorisation de quitter les Philippines. De son côté, le bureau de l’Immigration a démenti les informations émanant de la presse américaine selon lesquelles l’artiste était déjà parti pour Hong Kong.