Le second livre de Diam’s est paru dans les kiosques, hier. Elle y raconte notamment la manière dont sa mère a vécu sa conversion à l’islam.
La vie de Diam’s a bien changé en quelques année, observe Téléstar.
Il faut désormais l’appeler Mélanie Georgiades, son vrai nom. Si elle a définitivement fait une croix sur sa carrière de rappeuse, elle n’en a pas lâché sa plume. Au contraire, elle vient de publier son deuxième livre, "Mélanie, française et musulmane".
Mélanie Georgiades, l’ancienne Diam’s, sera l’invitée exceptionnelle de l’émission Sept à Huit dimanche prochain. Elle dévoile peu à peu sa nouvelle vie. Ainsi, ses admirateurs ont appris avec stupéfaction qu’elle avait divorcé, s’était remariée et avait donné naissance à son second enfant.
Dans son autobiographie, l’ex-rappeuse revient notamment sur sa relation avec sa mère, ainsi que sur la manière dont celle-ci a vécu sa conversion à l’islam. Mélanie Georgiades lui a ainsi consacré un chapitre entier intitulé Mummy. Dominique, sa mère, a vécu cette conversion comme une dure épreuve, non pas à cause de la religion, mais à la suite des réactions suscitées.
La jeune grand-mère a tenu à adresser une lettre à toutes les mères. Un passage bouleversant du livre. "Avec tout ce qui se dit aujourd’hui, les mamans ont souvent peur de la conversion de leurs enfants", témoigne-t-elle. "Les jeunes de la nouvelle génération savent ce qu’ils veulent. Il faut briser les tabous. Ne pas leur donner impression qu’ils ont fait une bêtise et qu’ils devraient avoir honte d’avoir choisi l’islam".
La mère de Mélanie Georgiades ne regrette rien : "ma fille est devenue quelqu’un d’exemplaire, elle est belle dans sa nouvelle vie, elle s’est ouverte aux autres, sa foi l’a apaisée et nous a rapprochées. Pour tout cela, je suis fière d’elle."
La femme de 34 ans a également a repris contact avec son père. Ce dernier a quitté le domicile conjugal alors qu’elle n’était qu’une enfant. Depuis de nombreuses années, leurs contacts se limitent à de simples appels téléphoniques. Mais en 2012, à la suite de la naissance de sa fille Maryam, un rapprochement s’est opéré. "Il s’est montré touché et heureux d’être grand-père", raconte l’interprète de "Si c’était le dernier".