Gérard Depardieu reconnaît avoir quelques défauts, ce qui ne l’empêche pas d’ironiser sur les mésaventures vestimentaires de Sophie Marceau.
Sophie Marceau considère Gérard Depardieu comme un prédateur, révèle Gala aujourd’hui, qui reprend un entretien publié par Society le jour même de l’ouverture du Festival de Cannes. La comédienne n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour dire le fond de ses pensées au sujet de Gérard Depardieu : "C’est un prédateur, Depardieu, il faut qu’il bouffe tout et tout le monde. C’est pour ça que Depardieu est Depardieu", a-t-elle dit.
C’est parce qu’elle a collaboré avec le comédien en 1985 pour le film "Police" de Maurice Pialat que la commédienne garde ces souvenirs. L’actrice affirme que Gérard Depardieu avait, à cette époque, pris un malin plaisir à provoquer la zizanie entre elle et le réalisateur. Elle assure avoir pris le temps d’expliquer à Pialat que "l’insulte, l’affrontement et le conflit, ça ne sert à rien avec moi", assure-t-elle.
"Je me ferme comme une huître quand on me rudoie. Mais Depardieu ne voulait pas que ça se passe bien entre son réalisateur préféré et moi. Il y perdrait de son autorité. Donc il s’est employé à nous monter l’une contre l’autre, Pialat et moi", poursuit Sophie Marceau.
Ses propos ont évidemment été rapportés à Gérard Depardieu qui a pris le temps de lui répondre. Il se dit "ni touché, ni choqué" par les déclarations de sa consœur. "Elle était très jeune quand on a tourné ce film avec Pialat", se souvient-il. "Et c’est vrai qu’à l’époque, j’étais un peu prédateur. Et un peu con aussi. Donc ses propos ne sont pas gênants. C’est ce qu’elle pense, alors pourquoi pas, ça ne me dérange pas du tout".
Mais visiblement, Gerard Depardieu n’a rien perdu de ses sarcasmes, ajoutant : "Ce qui me touche, parfois, c’est que je me demande pourquoi il n’y a que chez elle que l’on voit tantôt un sein, tantôt une culotte… "