L’actrice s’est confiée sur le festival, sa carrière, son image et sa vie, avant de prendre la direction de Cannes.
Le festival de Cannes débute dans deux jours, rappelle Europe 1 aujourd’hui. Catherine Deneuve s’est confiée à Thomas Sotto, ce matin. Elle a parlé de son film, "La Tête haute" de la réalisatrice Emmanuelle Bercot, sa carrière, sa vie et son image avec humour et désinvolture.
Catherine Deneuve assure que monter les marches n’est pas le moment qu’elle préfère, même si c’est très important. "On sait que l’on vient pour un film mais il y a plein de choses qui viennent se greffer, du stress", a-t-elle expliqué.
Pour elle, il n’y a plus de stars en France et le cinéma n’est plus comme cela, "c’est autre chose, c’est différent", commente-t-elle . Elle regrette le fait que tout le monde est palpable, regardé, filmé, écouté. "C’est trop", a-t-elle analysé en déplorant qu’il y a des gens qui deviennent des stars et qui n’ont rien fait.
Alors que La Tête haute fera l’ouverture du festival mercredi, la comédienne a dit tout le bien qu’elle pensait de la réalisatrice Emmanuelle Bercot. Pour son rôle de juge pour enfants, elle a confié avoir été plusieurs fois au tribunal pour s’imprégner : "il y a une écoute incroyable de ces gens au service de ces jeunes délinquants", a-t-elle souligné.
Elle a aussi parlé du temps qui passe. "Je ne me vois pas du tout à 104 ans (l’âge de sa mère) mais je ne me vois pas déjà pas demain ou après demain", a-t-elle dit. Son miroir ? "Il dit ce qu’il veut, ça dépend des jours".