L’actrice américaine est perturbée par les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper kasher.
Natalie Portman est mariée à un français, rappelle le site 20minutes.fr, mais elle n’est pas rassurée à l’idée de vivre à Paris. Ancienne reine Amidala dans la saga Star Wars, elle s’essaie aujourd’hui à la réalisation avec un premier long-métrage qui sera présenté à Cannes.
La comédienne s’est installée à Paris en 2014, deux mois avant les attaque contre Charlie Hebdo et de l’hyper kasher pour vivre avec le danseur et chorégraphe Benjamin Millepied qu’elle a épousé en 2012 et leur fils Aleph âgé de 3 ans. Depuis ces tragiques événements, elle se dit "nerveuse" de vivre à Paris.
"Je serais nerveuse d’être musulmane dans beaucoup d’endroits"
Récemment, l’actrice a révélé son malaise. Agée de 33 ans, et née en Israël, elle explique qu’en tant que juive, vivre à Paris la met sur les nerfs et les attaques lui ont fait réaliser à quel point la France était "profondément différente culturellement" des Etats-Unis.
L’actrice oscarisée a raconté avoir été à Paris de nombreuses fois et qu’au début, elle avait l’impression que ces serait très similaire. Puis, "quand on vit dans un endroit, on commence à se rendre compte à quel point nous sommes différents culturellement, profondément différents", ajoute-t-elle.
Elle a aussi dit être nerveuse si elle était noire aux Etats-Unis et musulmane dans beaucoup d’autres endroits. Natalie Portman a remporté un Golden Globe et un Oscar pour sa performance de danseuse schizophrène dans Black Swan sorti en 2011, le film sur lequel elle a rencontré son mari, le français Benjamin Millepied.
Lors des attaques terroristes de janvier, Natalie Portman était en voyage mais se souvient du moment où elle a appris la nouvelle : "Quelqu’un avec qui je me trouvais lisait les infos et m’a dit "Oh mon dieu ! Il vient d’y avoir un attentat à Paris". Quant à savoir si vivre à Los Angeles lui manque, elle a simplement répondu : "J’aime être une étrangère dans un lieu. Vous êtes une personne extérieure, et je pense que c’est ce qui vous construit. C’est ce que j’ai toujours connu".