Alors qu’il fera la couverture de l’édition du mois d’avril de GQ, Jamel Debbouze s’est laissé à quelques confidences dans les pages du prestigieux mensuel masculin.
Jamel Debbouze est un homme qui a réussi sa vie, professionnellement parlant. Il n’oublie pas pour autant d’où il vient, assurant que le plus important c’est de "rester au contact de la vérité, du sol". Il estime que lorsque tu es né dans la pauvreté, "tu le restes un peu toute ta vie dans ta tête."
Des projets ? Jamel Debbouze en fourmille. Parmi eux, le film d’animation en motion capture, ’Pourquoi j’ai pas mangé mon père’ qui débarquera dans les salles de cinéma métropolitains (et peut-être dans la foulée à la Réunion). Debbouze explique qu’il retrouve dans ce film des thèmes qui l’ont touché profondément. La star de citer : l’exclusion, la différence, l’amour, l’amitié évidemment et puis, effectivement, le pouvoir (...) La différence entre Édouard (le héros) et lui, "c’est que moi j’ai été aimé tout de suite par ma mère, par mon père, et exclu après", lâche-t-il en confiant que cet exclusion a été d’abord à cause de sa taille, ensuite de son handicap, puis de sa "tête", dit-il.
Dans la même interview, le mari de la magnifique journaliste Mélissa Theuriau évoque également son rôle de papa et aussi le prénom de son fils que sa maman ne réussit toujours pas à prononcer (Léon) : "Ma mère n’arrive toujours pas à le dire. Elle l’appelle Ali, son deuxième prénom." En tout cas, selon Jamel, sa maman est "la meuf la plus drôle" qu’il connaisse car celle-ci a toujours su dédramatiser beaucoup de choses comme les soucis d’argent, la misère, etc …