Victime de la mucoviscidose, la fille de France Gall est décédée quelques années après la mort de Michel Berger. Elle a raconté comment elle a surmonté de drame dans un documentaire.
L’interprète de "Ella, elle l’a" cherche encore les mots pour dire l’indicible quelques années après, raconte le site metronews.fr aujourd’hui. Dans un documentaire, diffusé hier soir, France Gall est revenue sur l’un des pires moments de sa vie, la mort de sa fille Pauline.
La jeune fille est décédée en décembre 1997, à l’âge de 19 ans, victime d’une mucoviscidose. "On ne le croit pas, on n’en revient pas de vivre un truc pareil. C’est justement le truc qu’on ne peut pas vivre et qu’on ne veut pas vivre. Tout le monde dit que c’est impossible à vivre, que c’est inhumain. Et pourtant, on me le fait vivre. Je n’en revenais pas que ce soit possible"’, a-t-elle expliqué.
France Gall a également raconté s’en être sortie de la même façon après la mort de son mari, Michel Berger, le père de Pauline et de son autre fils Raphaël. Celui qui a partagé sa vie pendant dix-huit ans a été emporté en 1992 par une crise cardiaque à seulement 44 ans.
"Pour Michel, c’est ça aussi que j’ai pensé. Quelle chance j’ai eu de le rencontrer", a-t-elle dit en évoquant également Consolations, l’œuvre du philosophe antique Sénèque qui aborde comment surmonter la souffrance par la raison et la parole.