SIPA
Gérard Depardieu ne mâche jamais ses mots. Il a partagé sa vision idyllique de la Russie lors d’une conférence de presse à Angers et est revenu sur le drame de Charlie Hebdo.
Les propos de Gérard Depardieu ne devraient pas manquer de faire polémique, prévient Closer aujourd’hui, qui affirme que le comédien et la langue de bois, ça fait deux. Le comédien français s’est épanché de manière plutôt osée récemment, lors d’une conférence de presse à Angers lors du festival Premier Plans.
Interrogé sur sa nouvelle vie au pays de la Grande Catherine, où il a été accueilli en grande pompe par le président Vladimir Poutine, Gérard Depardieu n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Alors que la Russie provoque une levée de boucliers avec sa politique répressive en matière de liberté de la presse et des droits des homosexuels, Gérard Depardieu a livré des propos pour le moins étonnants en évoquant sa seconde patrie.
"Je vous assure qu’en Russie, je me sens parfaitement bien, y compris dans le Caucase", a-t-il affirmé. Il poursuit en faisant référence aux écrits d’Alexandre Dumas en 1850 sur son voyage dans le Caucase. "Rien n’a changé, c’est comme ça. Il n’y a pas de tyran, pas de dictateur. Pour les intellectuels, qu’ils y aillent et qu’ils voient... Moi, je n’ai jamais pris un baston".
Depardieu assure avoir vu les manifestations et n’avoir vu aucun policier tabasser des homosexuels. Il a par ailleurs tenu à apporter son soutien à Charlie Hebdo, et notamment à Wolinski et Cabu, qu’il "connaissait très bien". Il a ensuite évoqué le cas des musulmans, et en a profité pour brimer la politique française, dont il déplore l’immobilisme. Le comédien assure plaindre autant les musulmans que les victimes, "parce qu’il y a des amalgames", a-t-il expliqué. Il pense qu’il y a du pain sur la planche pour les politiques. "La preuve, on m’a viré de la France !", conclut Gérard Depardieu.