Le gouvernement britannique a décidé de mettre en ligne le testament de la princesse de Galles, tout comme celui de 41 millions d’autres jutes de sa majesté.
Par le passé, les généalogistes amateurs et professionnels, ou toute personne curieuse de découvrir les dernières volontés d’une personne célèbre devaient se déplacer aux archives, rappelle Gala aujourd’hui. Désormais, quelques clics suffisent.
Semedi, le gouvernement britannique a mis en ligne samedi les archives testamentaires de l’Angleterre et du Pays de Galles, qui remontent jusqu’en 1858 et contiennent 41 millions de testaments, dont ceux de Winston Churchill, de la princesse Diana ou de Charles Dickens.
"C’est une ressource fantastique non seulement pour les généalogistes, mais aussi pour toute personne ayant un intérêt pour l’histoire sociale ou les personnages célèbres", a déclaré dans un communiqué la secrétaire d’État à la Justice chargée des tribunaux, Shailesh Vara.
Cette nouvelle base de données en ligne permet aux intéressés d’effectuer une recherche en tapant un nom de famille et une année de décès. Une copie électronique du testament sélectionné peut être obtenue sous 10 jours moyennant 10 livres, soit 12,75 euros.
On a pu apprendre que l’écrivain Charles Dickens a demandé à être enterré sans faste et de façon privée et que l’économiste John Keynes souhaitait que la plupart de ses notes et de ses manuscrits non publiés soient détruits.
Le ministère de la Justice britannique n’a dévoilé aucun détail sur le contenu du testament de la princesse Diana, disparue le 31 août 1997. L’on sait malgré tout que son héritage a été distribué à son deuxième fils Harry en plusieurs fois.
Le 15 septembre dernier, jour de ses 30 ans, le prince a hérité de 10 millions de livres, soit presque 13 millions d’euros. Il avait également perçu une partie de l’héritage de sa mère pour ses 25 ans, soit 7 millions d’euros. Et bientôt, William et Harry vont hériter de la robe de mariage de leur mère, confectionnée pour ses noces avec le prince Charles en juillet 1981.