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Le magazine français Closer est appelé à la barre ce lundi devant le tribunal de grande instance de Paris, suite à la plainte de Florian Philippot.
Cette audience fait suite à la plainte de Florian Philippot, le vice-président du Front National, après la publication de clichés volés le montrant au bras d’un homme présenté comme son compagnon le 12 décembre dernier. Le député européen réclame 50.000 euros de dommages et intérêts au tabloïd francilien mais également 5.000 euros au titre des frais de justice, la publication du jugement en couverture, la suppression du sujet sur le site closermag.fr, l’interdiction de ré-exploiter les photos, mais aussi l’injonction de communiquer le contrat et la facture pour l’achat des photos et la communication du tirage et de la diffusion.
Dimanche, Florian Philippot a dénoncé, selon Metronews, une "attaque à visée commerciale". "C’est de la presse torchon qui n’a aucune éthique ni morale, qui se fait du fric sur le dos des gens. Il faut que ça cesse cette américanisation répugnante de la vie politique", a affirmé sans détour le député européen lors du Brunch politique de Sud radio. L’homme politique a dit avoir été "affecté (…) mais très touché par les milliers de soutiens reçus", venus de "tous bords".
"J’espère que Florian fera condamner Closer dans des proportions qui éviteront à cette presse de recommencer ce genre d’intrusion dans la vie privée dont j’ai été victime, dont mes enfants ont été victimes", avait lâché la patronne du FN, Marine Le Pen lors de la publication des photos de son bras droit. Elle fustigeait des "méthodes de voyous" allant "à l’encontre des grands principes de notre constitution."