En promotion pour Une heure de tranquillité, Christian Clavier était l’invité vendredi de Nikos Aliagas sur Europe 1. L’acteur évoque sa vie en Angleterre.
A 62 ans, Christian Clavier n’a rien perdu de sa verve, remarque Gala aujourd’hui. Il sera à nouveau sous les projecteurs avec comédie adaptée de la pièce de Florian Zeller, « Une heure de tranquillité ». Clavier reprendra le rôle que Fabrice Lucchini tenait au théâtre, celui de Michel, un passionné de jazz qui n’aspire qu’à une chose : avoir une heure de tranquillité pour écouter le disque qu’il vient d’acheter. Mission impossible.
Parallèlement à la promotion de ce film, Christian Clavier a expliqué être en train de préparer le troisième volet des « Visiteurs », dont le tournage devrait débuter en avril 2015. L’action, qui se déroulera au moment de la révolution, se situera autour de la prise du château de la famille de Godefroy par celle de Jacquouille, une époque dit-il où « les Français s’exaspèrent les uns les autres ».
Lors du jeu de Nikos Aliagas, celui des questions noires et des questions blanches, un auditeur a interrogé l’acteur sur son exil à Londres. Clavier avait quitté la France suite aux violentes critiques dont il avait été victime au sujet de « On ne choisit pas sa famille », qui traitait de l’adoption en Thaïlande par un couple.
Attaqué mais pas fâché, Christian Clavier a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’un exil fiscal comme on avait pu le lui reprocher. « Je ne suis pas exilé à Londres. On paye les mêmes impôts en France et en Angleterre, donc ce n’est pas une question d’économies », a-t-il dit.
« Je voulais sortir d’une certaine forme de tumulte, parce qu’à un moment j’ai eu autour de moi beaucoup d’agressivité et de violence médiatique. Au bout d’un moment ça vous exaspère et vous rend fébrile ». Une fébrilité qui a brisé sa créativité : « J’ai retrouvé du goût à écrire des bêtises parce que j’étais loin de l’agitation ».