Johnny Hallyday, célébrité éternelle comme les diamants

A peine un mois de sa sortie, l’album de la star française s’est déjà écoulée à plus de 500 000 exemplaires. D’après les prévisions de ventes, ce chiffre montera à 800 000 après Noël. D’ici la fin de la tournée, avec des dates lors de festivals d’été et plusieurs Bercy à Paris (27, 28 et 29 novembre 2015 puis 2 et 3 février 2016), le disque pourrait être vendu à plus d’un million d’exemplaires.

« Artistiquement, on sentait qu’on avait un album exceptionnel entre les mains. On avait confiance dans le disque et on avait un artiste heureux et fier qui s’est rendu disponible pour le défendre. Il avait envie d’en parler. En plus on a eu du temps pour travailler et on a pu étaler la promo sur plusieurs mois. » déclare Thierry Chassagne, PDG de Warner music dans 20 minutes. « La critique a été superbe. Et on sait bien que ça a un impact.  », a-t-il notamment ajouté en rappelant que Johny Halliday a été partout sans toutefois donner l’effet de raz-de-marée médiatique.

Dans la foulée Warner a également « coordonné les deux commercialisations. Il y a un lien direct entre le succès d’un album et le taux de remplissage d’une tournée. Même pour Johnny. » Pour Thierry Chassagne, ce phénomène est encore étonnant. « Même sur un artiste aussi emblématique qui chante surtout ses tubes sur scène, le public réagit en fonction du succès du dernier album. Là, les places de la tournée se vendent aussi très bien. Il y a un truc mystérieux, une dynamique de la gagne ». « Depuis neuf ans qu’il est chez Warner, c’est son meilleur album et ça sera sa meilleure vente. On est déjà à un score habituel de fin d’exploitation, entre 500.000 et 600.000 albums  », affirme le dirigeant de la maison de disques.