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La chanteuse a attiré les foudres de la critique pour avoir évoqué une forme de "légèreté" de la culture parisienne sous l’occupation allemande. Elle admet avoir été maladroite.
Zaz affirme cependant que ce ne sont pas des excuses, mais des clarifications, précise Le Point aujourd’hui. Elle a tenu à répondre à ses détracteurs après le tollé consécutif à ses propos sur la période de l’occupation de Paris par les allemands, de 1940 à 1944. "Même si je ne suis pas historienne, je sais que cette sombre période de notre histoire n’est ni une période de liberté, ni encore de légèreté, sauf pour les armées d’occupation et les collabos pour lesquels je n’ai aucune sympathie", explique la chanteuse sur son compte Facebook.
Lors d’une interview accordée à PureCharts, la semaine dernière, à l’occasion de la sortie de son album, Paris, qui reprend des chansons célèbres sur la capitale, Zaz a dit : "À Paris, sous l’Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement. Pour moi, c’est ça, Paris. C’est là où tout est possible, là où on innove". L’avis est mal apprécié, sachant que Paris vivait dans la privation et à la répression, même si certains artistes, comme Maurice Chevalier et Mistinguett, poursuivaient leurs activités.
Zaz continuait à développer son point de vue dans un entretien publié sur le site officiel de la Mairie de Paris : "Dans l’ancienne chanson française représentée par Charles Trenet ou Maurice Chevalier, par exemple, il y a une certaine légèreté à chanter des sujets graves, précisait-elle. Maurice Chevalier chantait sous l’Occupation. L’époque était dure et pourtant dans ses chansons transpirait une grande joie de vivre. Beaucoup d’entre elles sont sur l’amour, le romantisme, la liberté".