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Il s’agit de propos tenus par l’ancien président durant sa retraite politique et révélés par deux journalistes dans un livre. Le duo a suivi avec attention les épisodes du feuilleton Hollande-Trierweiler.
Les deux journalistes travaillent pour Le Parisien, selon le site metronews.fr. En privé, l’ex-chef d’Etat n’avait perdu de sa verve, même s’il s’était retiré de la vie publique. Le récit est raconté dans un livre, Ça reste entre nous, hein ?, publié jeudi.
Nicolas Sarkozy se montre railleur, grinçant et volontiers moqueur vis-à-vis des différentes personnalités politiques. Et comme de nombreux français, il n’a pas été insensible au mélodrame sentimental de Hollande et de Trierweiler.
"Quelle goujaterie, ça en dit long sur le personnage !", aurait-il dit au moment de lire le fameux communiqué de rupture de François Hollande. Il a de l’empathie pour la femme bafouée : "Il la fait venir à l’Elysée, il ne l’épouse pas, il lui envoie dix-neuf textos par jour pour lui dire qu’il l’aime et, pendant ce temps-là, elle s’aperçoit que c’est bidon et qu’il est avec Julie Gayet. Je ne dis pas que c’est bien ni que c’est mal. Mais jugez la souffrance, soyez humains. Elle est comme une bête blessée, elle est bouleversée".
Mais c’est bien tout. A propos de Valérie Trierweiller, il a dit en janvier dernier : "Je l’ai toujours trouvée sotte et prétentieuse. Ce n’était pas une très bonne journaliste politique et pas une très bonne journaliste culturelle non plus". Très sympathique de la part de l’époux de Carla Bruni.
"Ça reste entre nous, hein ?" par Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, Editions Flammarion.
