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Tout n’est pas dit dans ’Merci pour ce Moment’. L’ancienne campagne de François Hollande en a encore gros sur le cœur. Du moins, c’est ce que son éditeur estime.
En publiant son livre ’Merci pour ce Moment’, Valérie Trierweiler a fait couler beaucoup d’encre. Deux mois après la parution de l’ouvrage, son éditeur, Laurent Beccaria, a décidé de s’exprimer lors d’une longue interview accordée à L’Express, et rapportée par le magazine Gala.
Il évoque des premiers contacts avec Valérie Trierweiler aux alentours de mars 2014. "Bien sûr, en lisant le fameux passage sur les ’sans-dents’, j’ai mesuré l’impact politique qu’il pourrait avoir. Nous en avons parlé et elle m’a répondu que François Hollande avait utilisé cette expression à plusieurs reprises et qu’elle n’avancerait pas ce genre de choses sans assurances", dit-il. Le livre pourrait même être augmenté de quelques pages d’ici la fin de l’année : "Rajouter quelques pages à l’édition de poche", voilà ce que pourrait faire la journaliste selon l’éditeur, qui précise que "rien n’est décidé". Pour l’heure, elle a surtout envie de se consacrer à un autre livre, plus historique.
Dans cette interview, Laurent Beccaria profite pour réaffirmer qu’il n’y a aucune censure dans ce livre. "La rumeur a laissé entendre que je lui aurais demandé d’adoucir certains chapitres concernant Ségolène Royal. C’est faux". Il explique entre autres pourquoi Valérie Trierweiler n’a pas réagi à la polémique qui a suivi la sortie de l’ouvrage : "Il a été convenu entre nous qu’elle ne donnerait aucune interview à la sortie du livre", déclare-t-il.
L’éditeur a également évoqué les ventes du livre, expliquant qu’à ce jour "plus de 735 000 exemplaires" du livre avaient été "expédiés chez les libraires". "Si l’on comptabilise la Suisse et la Belgique, où le livre a aussi été numéro 1, les clubs et la version numérique, nous avons dépassé les 600 000 exemplaires vendus en deux mois", a-t-il expliqué. Seul chiffre non communiqué : le montant de la somme versée à Valérie Trierweiler. Mais L’Express estime qu’elle "devrait percevoir autour de 1,7 millions d’euros".