Rachida Dati/SIPA
La justice a rendu son verdict. Dominique Desseigne est reconnu père de la fille de Rachida Dati et il lui versera une pension alimentaire de 2 500 euros.
La décision de la justice quant à la paternité de Zohra a été entendue ce mardi. L’homme d’affaires Dominique Desseigne est reconnu père de la fille de l’ancienne garde des Sceaux Rachida Dati. En décembre 2012, le tribunal avait ordonné à Dominique Desseigne d’effectuer des tests ADN, mais celui-ci a toujours refusé. Toutefois, le tribunal de grande instance de Versailles lui a attribué cette paternité. Pour justifier ce refus d’analyses, le PDG du groupe de casinos Lucien Barrière avait toujours évoqué des doutes raisonnables en se référant aux nombreuses relations de Rachida Dati au moment où ils étaient encore ensemble.
La loi en France n’oblige aucun citoyen à effectuer ces tests de paternité, même sous ordre d’expertise de la justice. En effet, elle engage le consentement du père présumé. D’autant plus que ces analyses ADN ne constituent pas une pièce obligatoire pour le tribunal pour révéler une paternité. Il peut l’annoncer en se basant sur les éléments donnés par la mère (SMS, photos, témoignages…) pour "la vraisemblance de la relation" comme le précise Le Figaro. Par conséquent, les juges tirent "les conséquences légales du refus" du père et peuvent décider que ces seules preuves de la relation suffisent pour établir la paternité.
Dans la décision du tribunal de ce mardi 8 octobre, il a été également conclu que Dominique Desseigne doit verser une pension alimentaire mensuelle de 2500 euros, et ce, rétroactivement à compter de décembre 2013. "La justice aurait pu l’obliger à une rétroactivité beaucoup plus ancienne, puisque cette "contribution pour l’éducation de l’enfant" est exigible non pas au jour de la demande formulée devant le tribunal mais au jour de la naissance de l’enfant, prévoit la loi.", rapporte toujours le Figaro. L’ex-garde des Sceaux avait sollicité une pension alimentaire de 6000 euros au cours de cette procédure qui a duré deux ans.
De son côté, le numéro un du groupe Barrière "n’est ni déstabilisé ni accablé", d’après son entourage, qui affirme d’ores et déjà qu’il "fera un recours contre cette décision".