Mélissa Theuriau, journaliste et productrice, se livre aux confidences dans un documentaire à l’improvisation réalisée par Gala. Elle dévoile en quelques mots cette école de la vie qui a formé son mari.
Son interlocuteur commence par lui questionner sur son intérêt pour les personnes en exclusion. A ce propos, Mélissa Theuriau a indiqué qu’elle s’était régalée à faire de l’antenne et qu’elle n’était plus épanouie de tenir un discours qui parfois ne l’intéressait pas toujours. L’ex-animatrice de Zone Interdite a avoué sa passion pour les combats citoyens alors que les autres sujets débattus par de nombreuses personnes l’ont un peu ennuyée. Mélissa Theuriau de poursuivre que cette frustration "d’utilité médiatique" est la raison qui l’a poussée à sa propre maison de production qu’elle a baptisée 416. Theuriau se dit être à 200 % libre. "Je me suis dit : quitte à ne pas gagner d’argent et à ramer pour convaincre les chaînes, autant aller vers des thèmes qui me passionnent. Et forcément, j’ai envie de donner le micro à des gens que l’on n’entend pas assez", a-t-elle précisé sur Gala.
En poursuivant son interview, le journaliste de Gala insiste sur le sujet en demandant à Mélissa Theuriau si cet attrait pour les personnes en exclusion ne provenait pas de son éducation. La numéro un de 416 Prod n’hésite pas à répondre "certainement". Elle a souligné que ses parents la donnait toujours une grande liberté sur ce qu’elle voulait faire. "Ils sont sains, curieux de tout, avides de se nourrir intellectuellement et ils m’ont toujours soutenue.", fait-elle remarquer au magazine. L’épouse de Jamel retiendra toujours la règle transmise par ses parents qui était de rester elle-même, où qu’elle soit et quel que soit le milieu qu’elle fréquentait. Ces valeurs, simples mais essentielles, Mélissa et Jamel ont tenté de les inculquer à leurs deux enfants Léon et Lila.
Sachant que l’expression, être "utile" revenait souvent dans les propos de la journalise et productrice, Gala lui questionne "Est-ce ce qui vous motive ?" La réponse de Mélissa est simple et tout à fait réaliste. Elle s’est référée à la société actuelle où règnent les inégalités et où la performance est une arme de guerre. Mélissa de poursuivre qu’elle aurait raté sa vie si elle était entrée dans cette logique-là en étant journaliste télé. "Avec la chance que j’ai eue et le métier que j’exerce, il m’est impensable de ne pas me rendre utile. Alors faire des films et continuer à militer pour faire réfléchir, c’est vital", précise-t-elle.
En ce qui concerne ses choix éditoriaux, Gala a interpellé la journaliste en demandant si ces derniers étaient inspirés par son indignation. Mélissa Theuriau répond par un "oui" en soulignant qu’elle est guidée par non seulement son indignation mais aussi son militantisme ainsi que ses passions. "Je ne veux pas changer le monde, mais si je pouvais le réparer un peu avec mes documentaires, je serais la plus heureuse des femmes.", a-t-elle mentionné.
Pour terminer, l’interviewer de Gala ne peut pas s’empêcher de lui faire remarquer que son homme, Debouze, semble être une source inépuisable d’inspiration. Fière et convaincue, Mélissa Theuriau affirme qu’elle l’assumait pleinement et que leurs vécus, leurs engagements ainsi que leurs métiers respectifs les nourrissent l’un et l’autre. "Quelle chance d’avoir accès à ce génie, et je le pense… C’est source de nombreux sujets passion¬nants… et utiles à d’autres !", conclut-elle.