Pamela Anderson profite du 67è Festival de Cannes pour lancer sa nouvelle fondation. A cette occasion, l’actrice a fait des révélations chocs sur son passé : victime d’un viol à l’âge de 12 ans.
Comme chaque année, le Festival de Cannes combine projection de films, soirées mondaines et évènements caritatifs. Sur la Croisette depuis quelques jours, Pamela Anderson a ainsi profité des people présents pour lancer, conjointement avec la créatrice anglaise Vivienne Westwood, sa fondation appelée "Pamela Anderson Foundation".
Vendredi 16 mai, les projecteurs étaient alors braqués sur l’ex-héroïne d’Alerte à Malibu. Lors de son discours de présentation, la bimbo a surpris toute l’assemblée en révélant une partie de sa vie très douloureuse, rapporte-t-on sur le site Purepeople. "Je n’ai pas eu une enfance facile. Malgré des parents aimants, j’ai été agressée sexuellement par une baby-sitteuse quand j’avais 6 ans", a-t-elle raconté. Mais ce n’est pas tout, l’actrice a ensuite avoué avoir été violée quelques années après : "Je suis allée chez un ami d’une amie et son grand frère a voulu m’apprendre à jouer au backgammon, mais ça a tourné en massage du dos puis en viol. Ma première expérience hétérosexuelle. Il avait 25 ans, j’en avais 12".
Selon toujours Purepeople, si Pamela Anderson lève aujourd’hui le voile sur ce sombre passé, ce n’est pas dans l’optique d’attirer l’attention médiatique sur elle mais de mettre en lumière les raisons de son engagement. "Cela explique pourquoi j’ai toujours eu du mal à faire confiance aux humains. Mes parents ont tout fait pour que je sois en sécurité, mais le monde n’est pas un endroit où l’on est en sécurité", avant de poursuivre : "Mon père était alcoolique, ma mère avait deux boulots, elle pleurait tout le temps, parfois mon père ne rentrait pas à la maison. C’est venu naturellement, les arbres me parlaient. Je suis devenue loyale envers le royaume des animaux et me suis jurée de les protéger. Pendant longtemps, j’ai prié pour les baleines, les pieds dans l’océan, mes seules amies jusqu’à ce que j’ai des enfants", conclut-elle.