En novembre arrivait sur le marché la poupée Barbie Cherokee à l’effigie de Wilma Mankiller pour compléter la collection "Femmes inspirantes" de Mattel. Un produit controversé, félicité par le chef actuel de la tribu, mais fortement critiqué par les Cherokees.
Pour une partie des Cherokees, Mattel n’a pas bien travaillé sa poupée à l’effigie de Wilma Mankiller. Brushing impeccable, visage rond, une longue robe à ruban, ce n’est certainement pas une représentation de Wilma Mankiller, la première femme cheffe de la nation Cherokee, pour les femmes cherokees. Regina Thompson, spécialiste de la vannerie ira même jusqu’à dire à l’agence de presse AP "Son nom est le seul élément Cherokee dans cette boîte." Elle d’ajouter qu’un des éléments qui la dérangent avec cette poupée Barbie concerne le panier inclus. Elle explique que les paniers cherokees sont couverts de symboles, ce qui n’est pas le cas du panier offert à cette Barbie Mankiller.
La boîte de cette Barbie comprend des symboles de langue cherokee. Malheureusement, pour les Cherokees, ils sont erronés. Ainsi, au lieu d’afficher Cherokee, le packaging présente un symbole signifiant « Poulet ». La porte-parole de Mattel affirme être en connaissance de cette erreur d’impression et travaille à trouver des solutions. De son côté, la nation Cherokee regrette que le fabricant de jouets n’ait pas eu l’idée d’élaborer son produit en collaboration avec la tribu. D’ailleurs, Felicia Olaya, fille de Wilma Mankiller, n’a été mis au courant de l’existence de cette poupée qu’une semaine avant sa sortie.