Au Portugal, les règles régissant le choix des prénoms sont plutôt strictes. En effet, le gouvernement a établi une liste officielle des prénoms autorisés par la loi, laquelle comprend environ 1000 prénoms. Cette quantité est considérablement inférieure aux quelque 12 000 prénoms disponibles en France.
Au Portugal, la réglementation sur le choix des prénoms est bien définie, et l’interdiction du prénom Tom ne découle pas d’une crainte quant à son impact sur l’enfant, contrairement à certaines restrictions observées en France, telles que celle concernant le prénom Titeuf. Le refus du prénom Tom découle simplement du non-respect des critères et règles établis dans ce pays. Ces critères incluent notamment la limitation à deux prénoms pour le nouveau-né, la conformité de l’orthographe et de la phonétique à la langue portugaise, la correspondance du prénom avec le sexe du bébé, et l’interdiction des diminutifs, rapporte le site magicmaman.com.
Cette dernière règle constitue particulièrement un obstacle pour Tom, qui est perçu comme le diminutif du prénom Thomas en France et de Tomás au Portugal. De même, d’autres prénoms sont concernés par cette exigence, comme Kate (Katherine), Lise (Élisabeth), Max (Maxime), Théo (Théophile), Léo (Léopold), entre autres.
> À lire aussi : Portugal : quand une erreur de traduction se transforme en alerte à la bombe
Pour contourner cette restriction, l’une des solutions consiste à ce qu’au moins l’un des parents ait une nationalité différente de la portugaise, simple ou double. Dans ce cas seulement, l’enfant peut recevoir un prénom qui ne respecte pas strictement ces règles. Cette contrainte explique la rareté de l’usage du prénom Tom au Portugal, où il n’a été attribué que 6 fois depuis 2014, alors qu’en France, il a été donné 22 732 fois au cours de la même période.
> Voir plus d’articles, photos, et vidéos insolites sur LINFO.re