Après plusieurs années d’études sur l’ADN de personnes insolites, des scientifiques ont annoncé que le chanteur britannique, Ozzy Osbourne est un "mutant génétique".
Depuis des années, le chanteur britannique de rock Ozzy Osbourne a montré sa capacité à consommer de l’alcool sans modération et sa prédisposition à l’addiction à la drogue. Le quotidien New York Post relayé par l’agence de presse Sputnik a annoncé que des scientifiques ont avancé une explication concernant ce fait.
Il ainsi cité qu’une recherche a été effectuée par la Knome, une société du génome humain, basée à Cambridge, dans le Massachussetts. Les résultats de cette étude ont démontré que le chanteur présente une "mutation génétique" dans l’ADN qui lui permet d’abuser les boissons alcooliques et des drogues sans graves conséquences pour sa santé. Dans son livre qui s’intitule "Enchanté : gènes, germes et les forces curieuses qui font de nous ce que nous sommes", le professeur Bill Sullivan a confié qu’Ozzy est vraiment "un mutant génétique".
Dans le cadre de leur étude consacrée à l’ADN de personnes insolites, les spécialistes de la société Knome ont contacté le rocker Ozzy Osbourne en 2010. Ils voulaient savoir comment le chanteur avait réussi à rester en vie après tant d’années passées à abuser de l’alcool et des drogues. Des tests ont été, ainsi, réalisés et les chercheurs ont trouvé que le chanteur possédait une mutation jamais étudiée auparavant. Cette dernière le rendait pratiquement insensible à l’impact durable de l’alcool.
Par ailleurs, le professeur Bill Sullivan a expliqué que les variations génétiques influencent le comportement de l’individu. Selon ses dires, certaines personnes ont une prédilection pour le sucre ou le café, définie par leurs gènes. Ils peuvent influer non seulement sur l’expression des émotions primordiales, la sexualité, mais aussi sur la formation d’opinions politiques.
"Après toutes ces années de réflexion sur notre statut d’agent libre, nous en sommes venus à nous rendre compte que la plupart de nos comportements, voire tous, ne dépendent pas de notre propre volonté", a conclu le professeur.
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