Selon la police, les élèves bosniens se sont emparés de cette méthode afin d’éviter des examens.
La capitale de la Bosnie, Sarajevo, est le théâtre de fausses alertes à la bombe depuis quelques semaines.
Les autorités ont eu affaire à des élèves bien tordus. En deux semaines, une vingtaine d’alertes à la bombe infondées ont mobilisé la police. Du jamais vu, selon la porte-parole de la police de la capitale, Suvada Kuldija. Comme l’explique le quotidien 20 Minutes, tous les appels avaient un point commun : ils survenaient avant le début des cours, alors que des contrôles étaient prévus. "Toutes étaient infondées, mais nous ne pouvons en ignorer aucune, car il s’agit de la sécurité des enfants", explique-t-elle à la presse.
La police est ainsi convaincue que les élèves ont agi ainsi afin "d’éviter un examen". "Hier, par exemple, c’était un contrôle d’anatomie au lycée médical", souligne la porte-parole. Pour en finir avec ces méthodes, la police compte faire des séances de sensibilisation pour informer les élèves de l’impact de ces fausses alertes sur l’administration générale du pays. "Leur expliquer les dangers et les coûts de ces alertes", indique-t-elle. En effet, la mobilisation comprend l’évacuation des écoles et des universités, fouille des bâtiments avec des chiens dressés à la recherche d’explosifs.