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Selon une étude récente, il ne reste plus que 45 ans avant que les facultés des machines ne dépassent celles des hommes. L’étude passe en revue les professions.
Une étude récente fait planer le spectre du remplacement des humains par les machines, observe Le Figaro qui cite les travaux de Katja Grace qui travaille au Future of humanity institute à Oxford, au Royaume-Uni. Plus de 300 scientifiques ont participé à cette étude dont la conclusion est que les intelligences artificielles pourraient surpasser les humains dans certains domaines d’ici quelques décennies.
L’étude passe en revue l’incidence de l’avancée des machines sur différentes professions. Ainsi, les traducteurs de langue pourront être remplacés par des machines dès 2024. Les journalistes et chercheurs pourront également disparaître en 2026. Les vendeurs, quant à eux, pourront attendre 2030. Tous domaines confondus, en 2062, les intelligences artificielles auront une chance sur deux d’avoir une emprise totale sur le travail des humains.
Les grands cabinets d’audit et les instituts de recherche s’intéressent à l’atomisation intelligente que l’on peut traduire par l’utilisation conjointe de machines plus performantes et de l’intelligence artificielle pour remplacer le travail des humains. Si certains cherchent à décrocher des subventions pour mener leurs travaux, d’autres tentent d’attirer de nouveaux clients à la nouvelle configuration, qui est présentée en même temps comme une menace et une opportunité.
Mais les avis sur l’évolution de l’intelligence artificielle divergent également dans leurs conclusions. Ainsi, selon certains scientifiques, l’utilisation de robots pourrait créer beaucoup d’emplois. Selon un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi, moins d’un emploi sur dix pourrait être réellement menacé par les avancées technologiques.
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