Un groupe féministe bolivien du nom de "Mujeres Creando" a entamé une procédure juridique contre Corixemo, une chaîne d’ameublement. Cette dernière est accusée d’avoir réalisé une publicité trop osée.
Corixemo est une chaîne d’ameublement très connue en Bolivie au point de ne pas forcément toujours faire des heureux. La polémique qui s’est levée autour de sa publicité pour la rentrée 2016 a d’ailleurs prouvé cet état de fait. Dévoilée début septembre, la séquence montre le modèle Stephanie Herela en train de prendre des poses sexys sur les fauteuils et canapés de la chaîne d’ameublement afin de faire la promotion de la nouvelle collection spéciale rentrée. Parfois toute nue, Stephanie Herala a provoqué l’ire des féministes boliviens.
La publicité a immédiatement été jugée par bon nombre de personnes comme étant misogyne et porno au point d’avoir été censurée dans le pays. Le groupe féministe bolivien "Mujeres Creando" a notamment lancé une procédure juridique à l’encontre de la chaîne d’ameublement Corixemo. De son côté, Stephanie Herala se défend de toute vulgarité dans la publicité. D’après elles, les détracteurs confondent "sensualité et vulgarité". "Cette pub n’est pas vulgaire. Je fais toujours attention à ne pas tomber dans la vulgarité", avoue Stephanie Herela. L’avis ne fait cependant pas l’unanimité.
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