Depuis longtemps, la connaissance de l’homme par rapport aux arcs-en-ciel est restée plus ou moins basique. Récemment, une étude plus poussée a bouleversé les compréhensions de ce phénomène qui intrigue.
Pour qu’il y ait un arc-en-ciel, il faudrait que des rayons du soleil arrivent parallèlement sur des gouttes d’eau sphériques d’une pluie. La lumière émise par le soleil se reflète sur les gouttes suivant des mécanismes de réfraction et réflexion. Il faudrait que l’observateur se place dos au soleil et face à un rideau de pluie pour pouvoir apercevoir un arc-en-ciel. Cette connaissance de ce phénomène est très basique. Elle a été mise à jour par des scientifiques de l’université technologique de Dresde, en Allemagne.
Des scientifiques allemands viennent de publier le fruit de leur recherche sur les arcs-en-ciel. Ils ont en fait conforté la théorie de base expliquée par les lois de Descartes et expérimentée par l’expérience du prisme de Newton. Seulement, le mécanisme de réfraction et réflexion n’est pas aussi simpliste que ce que ses anciens savants ont pu constater. En effet, la décomposition du rayon du soleil dans les gouttes de pluie influence la perception des arcs-en-ciel. La forme même des gouttes de pluie est également fonction de cette perception de l’observateur.
Concrètement, selon les explications relayées par le magazine Science et Vie, un observateur "captera le spectre des rayons solaires décomposé sous la forme d’un arc de cercle faisant un angle de 40° à 42° par rapport à la ligne d’horizon (trait horizontal reliant l’œil et le rideau de pluie)", il s’agit du premier arc-en-ciel. Un second arc-en-ciel ou "arc-en-ciel secondaire" peut être aperçu par ce même observateur et elle provient d’une partie des rayons lumineux qui ne ressort pas de la goutte et subit un 2e aller-retour à l’intérieur avant de ressortir avec un angle de 50°-52° par rapport à la ligne d’horizon. Un arc-en-ciel "tertiaire" pourrait également se présenter et il est issu de lumières décomposées après trois allers-retours dans la goutte. Un arc-en-ciel quaternaire peut par ailleurs être aperçu suivant le même principe et le même mécanisme.
Un cas très particulier d’arc-en-ciel peut également se produire, les scientifiques l’ont baptisé l’arc-en-ciel "siamois". Cet aspect de l’arc-en-ciel se concrétise par l’observation deux arcs quasiment superposés, d’où son nom. Il est aussi appelé "arc-en-ciel surnuméraire". Il est dû à une décomposition très particulière des rayons du soleil. En effet, ce type d’arc-en-ciel provient de gouttes de pluie qui ne sont pas sphériques, mais plutôt sous forme de hamburgers. Cette modification des gouttes est causée par la chute de ces dernières depuis les nuages et en tombant, "elles sont plutôt aplaties à leur base et sphériques au sommet, à l’image d’un hamburger", rapporte science-et-vie.com.
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