Illustration/SIPA
Cette année durera une seconde de moins que l’année 2017. Le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence (IERS) a annoncé cette nouvelle ce jeudi 7 juillet à Paris. À la fin de l’année, l’horloge atomique de référence sera retardée d’une petite seconde.
Pour l’année prochaine, l’horloge atomique de référence sera retardée d’une seconde selon le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence ou l’IERS. Cette manipulation est nécessaire afin de caler l’heure atomique avec l’heure solaire. Pour ce faire, les responsables vont faire passer l’horloge "de 23 heures 59 minutes et 59 secondes, non pas à 00h00, mais à 23 heures 59 minutes 60 secondes", rapporte le site du magazine 7sur7. Cette manœuvre sera faite dans la nuit du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017.
De nombreuses horloges atomiques sont disséminées un peu partout dans le monde. C’est le cas notamment de celle qui se trouve en Belgique, à l’Observatoire royal. Ces horloges sont tellement précises et régulières qu’elles sont considérées comme référence. L’heure donnée par ces dernières diffère régulièrement de celle donnée par les horloges solaires. Ces dernières se réfèrent surtout à la rotation de la Terre. La rotation terrestre n’est pas stable et génère une différence entre les deux types d’horloges, d’où cette nécessité de les caler. Comme le temps universel coordonné (UTC) est basé sur l’heure donnée par les horloges atomiques, il faut l’adapter pour qu’elle corresponde à l’heure de "l’horloge" de la rotation de la Terre.
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