Sardar Jan Mohammad Khilji, un Pakistanais de 46 ans compte épouser une quatrième femme et atteindre le chiffre de 100 descendants.
35 enfants âgés entre 0 et 15 ans
Après ses trois premiers mariages, Sardar Jan Mohammad Khilji, un agent médical âgé de 46 ans a eu 35 enfants âgés entre 0 et 15 ans. Mais l’homme vivant au Baloutchistan, la région la plus pauvre du Pakistan ne compte pas en rester là. Il veut alors rajouter 65 autres enfants, car il est convaincu que son devoir est d’avoir le plus de descendants possible. Dans cette perspective, il compte épouser une quatrième femme qui pourra lui donner à nouveau de nombreux enfants jusqu’à ce qu’il atteigne le cap de cent héritiers.
Une parfaite entente entre les trois épouses
Au quotidien, cette famille nombreuse habite au Baloutchistan, la région la plus pauvre du Pakistan, dans une maison de cinq pièces. Sardar Jan Mohammad Khilji a confié au Paris Match qu’il se trompe très rarement de prénom de ses enfants. Le père de 35 enfants affirme également qu’il traite ses trois femmes de manière égale en les emmenant chacune à leur tour dans les événements familiaux. Il a ajouté que ces dernières s’entendent très bien et qu’elles partagent son ambition d’avoir 100 progénitures. En ce qui concerne la gestion des finances, ce Pakistanais de 46 ans a déclaré ne pas avoir rencontré de problèmes d’argent même s’il doit débourser près de 1 000 euros par mois pour la famille, la nourriture et l’éducation des enfants.
La polygamie au Pakistan
La loi au Pakistan permet aux hommes musulmans d’épouser jusqu’à quatre femmes à condition d’avoir l’autorisation de leurs compagnes précédentes et obtenir l’aval d’un conseil d’arbitrage. Le Coran indique d’ailleurs qu’un homme peut avoir plusieurs épouses mais il doit les traiter avec "une justice parfaite", ce qui est "impossible", a confié Rafia Zakaria, militante du droit des femmes. "C’est pour cette raison que la polygamie n’est jamais une situation souhaitable. […] Il y a toujours quelqu’un qui en souffre et la plupart du temps ce sont les femmes et les enfants", a-t-elle déploré.
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