Cet homme a été victime d’une araignée-violon dont le venin peut provoquer de graves nécroses. L’insecte l’a mordu au point de trouer sa cheville.
Une petite piqûre à l’apparence bénigne
Maurice Busnel, un habitant d’Amponville, en Seine-et-Marne a été victime d’une morsure d’araignée. Il était en train de tondre la pelouse de son jardin le 28 mai dernier quand l’insecte s’est attaqué à lui. La petite bête qui était en fait une araignée-violon s’est attaquée à sa cheville. Sur le coup, l’homme a d’abord chassé l’araignée sans y prêter attention. Cependant, deux jours plus tard le septuagénaire a fait une crise en pleine nuit et est resté étendu sur le sol pendant deux heures.
La morsure d’araignée s’aggrave
Le retraité de 78 ans est amené aux urgences et les médecins lui prescrivent des antibiotiques. Malheureusement, les médicaments sont inefficaces et son état a empiré. Maurice Busnel ne peut alors marcher et sa tension descend jusqu’à 7. "Ma jambe s’est mise à gonfler et j’ai été hospitalisé onze jours. La blessure a nécrosé, j’avais un trou dans la cheville de 5 cm de long sur 4 cm de large et profond jusqu’à l’os !", raconte-t-il. La lésion mettra des mois à guérir après que Maurice soit mis hors de danger suite à cette morsure d’araignée.
L’avis de l’expert
Devant la pyschose que ce genre d’incident peut produire, Christine Rollard, aranéologue au Muséum national d’histoire naturelle se veut rassurante. "Aucune espèce d’araignée de France n’est mortelle. Elles ne sont pas agressives du tout, elles ne mordent que si elles sont acculées et à peine 10 % des personnes mordues par une araignée-violon auront une réaction violente", déclare-t-elle.