Cette femme prive ses enfants de repas pour se refaire les seins

LINFO.RE – créé le 22.06.2015 à 18h45 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - La rédaction

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Le désir d’avoir une nouvelle poitrine a fait oublier à Naica Gibson le bien-être de ses enfants. Pour restreindre les dépenses quotidiennes, elle faisait sauter des repas à ses enfants et n’achetait que ce qu’elle jugeait utile.

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La mère de famille affame ses enfants
Naica Gibson, âgée de 31 ans, n’est pas une maman comme les autres. Quand beaucoup pensent qu’il faut tout sacrifier pour son enfant, la jeune femme entend bien faire l’inverse. Pour se payer une nouvelle paire de seins, la mère de famille a fait l’impasse sur quelques dépenses qu’occasionne la charge d’avoir des enfants. Ainsi, cette maman de Tottenham a économisé pendant deux ans en limitant la consommation alimentaire de ses quatre enfants. La maman célibataire refusait également d’acheter des vêtements, des fournitures scolaires ainsi que de payer les voyages scolaires de ses enfants, âgés entre 1 à 14 ans. Chaque semaine donc, la jeune femme réussissait à mettre 140 euros de côté. En un mois, la somme correspondait à l’équivalent d’un tiers de ses allocations-chômage.

Les opérations ratent
Elle emmenait ses enfants chez leur grand-mère pour qu’ils aient à manger. "Je ne vois rien de mal à utiliser mes allocations pour une opération mammaire. J’étais déterminée à réaliser mon rêve même si cela impliquait une coupe budgétaire pour mes enfants.", déclare Naica Gibson. Questionnée par rapport au bien-être de ses enfants, la jeune femme se défend en arguant le fait qu’elle a également sauté des repas dans sa jeunesse.

En janvier dernier, Naica Gibson a pu enfin réunir les 6.000 euros nécessaires pour son opération en Pologne. Suite à une première opération ratée, elle doit de nouveau repasser sous le bistouri. Cependant, le résultat ne la convainc pas encore.

"Je pense à tous ces repas manqués pour rien. Je voulais juste corriger mes seins", se désole-t-elle. L’espoir final à laquelle la jeune femme se raccroche, c’est que la sécurité sociale lui finance une opération réparatrice. Faisant valoir ses droits de britannique, la mère de famille estime mériter le traitement dont elle a besoin.