En observant les bulles qui s’échappaient d’un glaçon dans son verre de whisky, Claude Lorius a fait une découverte révolutionnaire. "Les bulles d’air nous racontaient la composition de l’atmosphère", expliquait-il alors en 1965.
Des bulles d’air observées
La découverte pourrait déboucher sur des avancées plus rapides dans l’étude de l’atmosphère et de son amélioration. L’histoire commence en 1965 quand Claude Lorius sirote tranquillement un verre de whisky au cours d’une de ses missions sur la banquise.
La glace qui rafraîchit son whisky a été forée à quelques centaines de mètre de profondeur. En observant les bulles d’air qui s’échappent du glaçon, il a alors une intuition qui le titille pendant un bon bout de temps. Après quelques études, il se rend compte que ces bulles renferment les gènes de l’humanité.
Le climat et la composition de l’atmosphère
"C’est un peu ma faiblesse, je vois les bulles éclater et je ne sais pas je me suis demandé d’où elles viennent.", a raconté Claude Lorius. Pour le chercheur, il a fallu un moment pour tout découvrir. D’après ses explications, la glace nous racontait le climat tandis que les bulles d’air nous racontaient la composition atmosphérique.
Face à cette découverte impressionnante, Claude Lorius entend bien poursuivre des recherches plus poussées afin d’améliorer les conditions atmosphériques actuelles. Cette trouvaille pourrait également contribuer à quelques solutions supplémentaires concernant les recherches écologiques ou pourquoi ne pas voir plus grand et créer une seconde atmosphère ?