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C’est sans doute ce que l’on qualifierait d’effet direct. L’état du journaliste a été engendré par l’inhalation de fumée de drogue détruit au feu.
Le Huffington Post rapporte les propos du concerné : "Chers followers, ça a été une année pleine de balles et de bains de sang. Vous avez bien mérité de rire à mes dépens, pour noël". C’est avec cette phrase que Quentin Sommerville, le correspondant de la BBC au Moyen-Orient a commenté sur Tweeter lundi 22 décembre une vidéo intitulée "Don’t inhale", littéralement "N’inhale pas".
Un conseil qu’il aurait dû appliquer à sa personne à l’époque, où, en pleine reportage sur le trafic de drogues en Afghanistan il essaie de s’adresser à la caméra alors qu’un immense tas d’opium, d’héroïne et de haschich est en train de brûler à côté de lui. On devine la suite : en respirant les fumées et se retrouve incapable de dire son texte, pris d’un fou rire irrépressible.
"Derrière moi se trouve huit tonnes et demi de narcotiques en train de brûler", débute-t-il, avant de laisser échapper un gloussement suraigu. Les derniers moments de la vidéo montrent un Quentin Sommerville hilare, qui implore son cameraman : "Vite, vite, juste une dernière phrase"... sans succès, le journaliste étant gagné par l’effet de la drogue.
La vidéo a été tournée il y a quatre ans et n’avait encore jamais été diffusée, indique un représentant de la BBC. Elle a depuis été retirée de Twitter pour des motifs de copyright. Devant son succès toutefois, des personnes l’ont rapidement repostée ailleurs.