De mystérieux tombeaux de présumés vampires, provenant du cimetière médiéval de Drawsko, en Pologne, ont été passés au crible afin d’en savoir davantage sur ceux qui y sont enterrés.
Il existe en Pologne des sépultures étrangement sordides, commente le site maxisciences.com. Les défunts sont des deux sexes et de tous les âges. Ils sont enterrés dans le cimetière médiéval de Drawsko, au nord-ouest du pays et présentent tous une faucille sous la gorge ou une pierre entre les dents.
Cette particularité a longtemps emmené les chercheurs à penser qu’ils étaient craints. Ces sacrifices post-mortem étaient certainement un moyen de les empêcher de revenir d’outre-tombe. Au 17e siècle, en effet, les croyances ancestrales étaient encore vivaces, tout comme les mythes autour du vampirisme dans l’imaginaire collectif.
Les vampires ne se distinguaient alors pas vraiment par leur goût du sang prononcé mais plutôt par leur capacité à ressusciter pour hanter les vivants et les tuer en un clin d’œil. Selon les convictions de l’époque, n’importe quelle personne non baptisée ou victime d’une mort violente pouvait se transformer en vampire une fois morte.
« La pierre et la faucille viennent de ces croyances. Placée au niveau du cou, la faucille aiguisée avait pour but de lui couper la tête avant qu’il puisse attaquer quiconque dans le cas où le vampire se réveillerait. La pierre dans la bouche était, par contre, destinée à maintenir la mâchoire bloquée et donc à empêcher que le mort-vivant ne morde ou se nourrisse de quelqu’un d’autre », a détaillé Lesley Gregoricka de la University of South Alabama, membre de l’équipe de recherche.
Le mystère des vampires découverts en Pologne enfin élucidé ? par Gentside Découverte