SIPA - AP - Karel Navarro - NBV
L’histoire remonte en 2010 lorsque le Tambo Memorial Hospital de Bokstburg de Johannesburg échange par inadvertance deux bébés. L’erreur n’a cependant été constatée que 3 ans plus tard.
Alors que les deux mères élevaient leur bébé chacune de leur côté, sans connaître que l’enfant qu’elles élevaient n’étaient pas les leurs, elles ne s’attendaient pas à ce qu’une pareille histoire ne leur tombe dessus.
Le problème surgit lorsque l’une des mères intente un procès contre son ex-compagnon qui refuse de lui payer une pension alimentaire pour la garde de sa fille, pour le pretexte que cette dernière n’est pas le sien. C’est alors que des tests ADN ont été réalisés confirmant l’hypothèse du père. Mais au-delà de cette vérité, les tests ADN ont aussi montré que l’enfant n’était pas non plus l’enfant de la plaignante.
Les parents de l’enfant sont donc remontés jusqu’à la maternité où la mère a accouché et c’est là qu’ils ont découvert l’erreur des professionnels de santé. Le Tambo Memorial Hospital de Boksburg s’est même reconnu fautif. Les intéressés ont remonté l’affaire jusqu’à la justice.
Décembre, une rencontre des vrais parents avec leurs vrais enfants a été organisée. Mais après quoi, l’une des mères aurait voulu récupérer sa fille biologique tandis que l’autre tiendrait à la fille qu’elle a vu grandir dans ses bras.
La justice s’en remet alors au Centre juridique pour les enfants de l’Université de Pretoria pour trancher sur cette affaire. Cet organisme devra trouver une solution qui serait dans l’intérêt des deux enfants.