Sur la scène internationale, ces restrictions sont souvent critiquées, notamment par les organisations de défense des droits humains. Ces dernières dénoncent ces mesures comme des violations de la liberté d’expression et des droits fondamentaux.
Alors que les réseaux sociaux ont pris le devant dans la communication, plusieurs gouvernements ont récemment pris des mesures draconiennes. Ils ont en effet intensifié leurs efforts pour restreindre ou interdire l’accès à des plateformes majeures telles que X (anciennement Twitter), TikTok, et Facebook. Certaines de ces interdictions sont motivées par des raisons politiques. Par exemple, au Brésil, la Cour suprême a suspendu X en août 2024 en raison de la non-conformité de la plateforme à nommer un représentant légal local. De même, en Iran, les autorités ont bloqué X et Facebook dès 2009, pendant les manifestations du Mouvement Vert. Ces plateformes étaient perçues comme des outils facilitant l’organisation de protestations anti-gouvernementales. La censure y est toujours en vigueur, rapporte le site Siecledigital.fr.
Certains pays avancent des préoccupations de sécurité nationale pour justifier leurs interdictions. Aux États-Unis, TikTok a été banni en 2023 en raison de ses liens présumés avec le gouvernement chinois, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des données des utilisateurs américains. Cette décision a été suivie par le Royaume-Uni et l’Australie, qui ont également interdit TikTok en 2023, reflétant une méfiance grandissante envers les entreprises technologiques chinoises. Dans les régimes autoritaires, le contrôle strict de l’information est primordial. En Chine, X et Facebook sont bloqués depuis juin 2009, peu avant l’anniversaire des manifestations de Tiananmen. Les internautes chinois se tournent désormais vers des alternatives locales telles que Weibo et WeChat. En Corée du Nord, où l’accès à Internet est extrêmement restreint, Twitter et autres sites occidentaux sont interdits depuis avril 2016 pour empêcher la diffusion d’informations non contrôlées par le gouvernement.
Les interdictions de réseaux sociaux ont des conséquences profondes sur les populations. Par exemple, au Brésil, environ 40 millions de personnes utilisaient X mensuellement avant sa suspension. Bien que certains contournent ces interdictions via des VPN, la majorité doit s’adapter à cette nouvelle réalité numérique. Sur la scène internationale, ces restrictions sont souvent critiquées, les organisations de défense des droits humains dénonçant ces mesures comme des violations de la liberté d’expression et des droits fondamentaux. Les appels à lever ces interdictions se multiplient, mettant en lumière le rôle crucial des réseaux sociaux dans la communication moderne et la liberté d’expression.
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