Des plaintes ont été déposées contre Meta en octobre, accusant ses plateformes de nuire à la "santé mentale et physique de la jeunesse". Sur Instagram, l’entreprise a décidé d’ajouter des mesures de protection pour les jeunes utilisateurs.
Plus d’une quarantaine d’États américains ont déposé des plaintes contre Meta fin octobre, alléguant que ses plateformes ont des impacts négatifs sur la "santé mentale et physique des jeunes". Ils ont notamment évoqué les risques liés à l’addiction, le cyberharcèlement et les troubles alimentaires. La pression réglementaire s’est intensifiée après le témoignage d’un ancien employé de l’entreprise devant le Sénat américain, soulignant que Meta était au courant des problèmes de harcèlement et d’autres préjudices subis par les adolescents sur ses plateformes, mais n’aurait pas agi.
Jeudi 25 janvier, Meta a alors annoncé un changement significatif dans la manière dont les adolescents interagissent sur Instagram et Facebook. Afin de protéger ces jeunes utilisateurs, des mesures sont mises en place pour éviter les messages directs indésirables sur ces plateformes de médias sociaux.
Désormais, par défaut, les adolescents ne recevront plus de messages directs de personnes qu’ils ne suivent pas ou ne sont pas connectés sur Instagram. L’accès à la modification de certains paramètres de l’application nécessitera l’autorisation des parents. En ce qui concerne Messenger, les utilisateurs de moins de 16 ans et de moins de 18 ans dans certains pays ne recevront que des messages provenant d’amis Facebook ou de personnes avec lesquelles ils sont connectés via des contacts téléphoniques.. Par ailleurs, les individus âgés de plus de 19 ans ne seront pas en mesure d’envoyer des messages aux adolescents qui ne les suivent pas.