Lors du premier sommet mondial penché sur les risques de l’intelligence artificielle organisé au Royaume-Uni, le secrétaire général des Nations unies a fait valoir la nécessité d’une réponse "collective" face aux dangers de l’avancée rapide de l’IA. Il faudrait définir une approche globale pour réguler l’utilisation de cette technologie.
Le Royaume-Uni a accueilli le premier sommet mondial consacré aux enjeux liés à l’intelligence artificielle les 1er et 2 novembre. Le Premier ministre britannique a souligné que l’objectif de cet événement était d’établir une approche globale pour encadrer l’utilisation de l’IA.
Lors de ce sommet, le secrétaire général de l’ONU a exprimé des préoccupations quant à la sécurité des utilisateurs. Il a affirmé que de puissants modèles d’intelligence artificielle générative ont été développés "sans accorder une attention adéquate à la sûreté" ces dernières années. Antonio Guterres a alors plaidé pour une approche unifiée et à long terme face aux risques engendrés par le développement rapide de l’IA.
"Nous avons besoin d’une réponse unie, durable et globale, basée sur le multilatéralisme et la participation de toutes les parties prenantes", a-t-il déclaré. D’après M. Guterres, les principes de gouvernance de cette technologie devraient s’appuyer sur la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Durant ces deux jours, plusieurs experts, chefs d’entreprise et dirigeants politiques soigneusement sélectionnés se sont penchés sur risques liés à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle
Le chef du gouvernement britannique a affirmé que les principales puissances mondiales, dont la Chine, les États-Unis et l’UE, ont convenu d’"une responsabilité partagée" face aux risques de l’IA en signant la déclaration "historique" de Bletchley. Un accord entre les gouvernements et les entreprises pour "travailler ensemble sur la sécurité des nouveaux modèles d’IA" avant leur mise en service a été également annoncé jeudi.