Cette initiative permet aux utilisateurs de bénéficier d’un badge bleu, symbole de certification, ainsi que de protections supplémentaires moyennant un abonnement mensuel allant de 13,99 à 16,99 euros.
Meta, la société derrière Facebook et Instagram, introduit une nouvelle offre en France baptisée "Meta Verified", une certification payante pour les comptes des utilisateurs sur les deux plateformes. Contrairement à certaines rumeurs circulant depuis des années, Facebook et Instagram ne deviennent pas soudainement payants. Cependant, cette offre vise à offrir aux plus de 2 milliards d’utilisateurs de Facebook et Instagram la possibilité d’obtenir un badge bleu, ce qui leur donnera accès à des options exclusives. Pour 13,99 euros par mois (pour une souscription Web) ou 16,99 euros (pour un abonnement mobile), les utilisateurs pourront s’abonner à cette certification, rapporte RTL.
La procédure de certification requiert l’enregistrement d’une pièce d’identité officielle, un selfie vidéo, ainsi que l’activation de la double authentification. Une fois le compte vérifié, le nom d’utilisateur et la date de naissance ne pourront plus être modifiés sans répéter le processus de vérification. Meta présente "Meta Verified" comme une garantie d’authenticité des comptes et de protection contre l’usurpation d’identité. Cette certification devrait également améliorer la visibilité des comptes certifiés dans les commentaires, les recherches et les recommandations, ce qui peut aider les créateurs à toucher une audience plus large.
Pour l’instant, cette offre est disponible uniquement pour les particuliers, en ciblant principalement les créateurs qui souhaitent établir l’authenticité de leur compte auprès de leur communauté. Cependant, Meta envisage de proposer une offre de vérification pour les entreprises à l’avenir, tout en précisant que les comptes de personnalités publiques, entreprises et marques certifiés gratuitement ne perdront pas leur badge bleu. Cette démarche de proposer des abonnements payants marque un tournant pour les réseaux sociaux, qui cherchent désormais de nouvelles sources de revenus face à la baisse de leurs revenus publicitaires dans le contexte économique difficile des derniers mois.